Commandée à Joseph Haydn en 1786, l’œuvre fut d’abord écrite pour orchestre, puis réécrite pour quatuor à cordes. Une réduction pour piano en a été faite avec l’approbation de Haydn, avant qu’il ne la réécrive pour 4 voix solistes, chœur mixte et orchestre.
C’est dire que le principe de l’adaptation de cette partition, au gré des ensembles qui allaient la jouer n’a rien d’iconoclaste et fut même encouragée dès son origine, par le compositeur.
C’est dans cet esprit qu’Emmanuel Haratyk a adapté l’œuvre pour alto solo, sans en dénaturer ni l’esprit ni la richesse musicale.
Du temps de Joseph Haydn, chacune des 7 dernières paroles du Christ, telles qu’elles sont relatées dans les Evangiles, faisait l’objet d’une monition, courte précision sur le sens de l’écriture. Au fil du temps, ces interventions ont été remplacées par des commentaires poétiques. C’est le texte de Jean Pierre Nortel, comédien et ancien aumônier des artistes, qui sera lu par l’acteur Jacques Bonnaffé, avec Emmanuel Haratyk : alto solo